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Jo Joosten (né en 1956 à Maasbracht, Limbourg) découvre très tôt sa créativité et le plaisir de dessiner lorsqu'il tient un crayon. Après le lycée, il suit presque naturellement la formation Tehatex à Nijmegen (de 1976 à 1982) avant de devenir enseignant en arts plastiques dans l'enseignement. En plus de donner des cours, il travaille comme graphiste et même dirige une agence de publicité. Cependant, ces activités empêchant une pleine expression de sa créativité, il choisit en 2000 de vivre derrière sa palette, car la peinture est en effet la forme ultime de liberté créative.

Fasciné par le surréalisme et le magique - en particulier en raison de la grande habileté de dessin et de la technique de peinture exceptionnelle dont les artistes de ce genre font preuve - il développe un langage visuel totalement original dans lequel intuition et raison fusionnent harmonieusement pour créer des mondes uniques et parfois "magiques", réalisés avec une technique irréprochable et une expression de la matière plus que banale.

Sur le contenu de son travail, Jo commente: "Me voilà donc, 'condamné' à mon propre imaginaire et 'condamné' à donner un sens à ces scènes. Bien sûr, en tant que peintre, je ne veux pas non plus trop orienter le spectateur et laisser ouvertes différentes possibilités d'interprétation. Chacun peut reconnaître des formes, ressentir des ambiances et laisser libre cours à son imagination à partir de son monde émotionnel. Des thèmes tels que la fécondité, la croissance et la mort apparaissent fréquemment dans mon travail et il y a souvent des références à l'anatomie humaine et à la fécondité. Je suis fasciné par la relation entre l'aspect érotique et le déclin, la mort - l'émerveillement devant la vie et la mort est l'un des points de départ de mon travail. Il y a souvent des parallèles avec la reproduction humaine: l'embrassement de l'utérus, mais aussi des scénarios fantastiques et inattendus dans un monde caractérisé par l'aliénation. Les scènes sont symboliques, absurdes, parfois humoristiques, ou reflètent la beauté fragile de la force passée. Je peins selon la réalité et bien que celle-ci soit très approchée, mes tableaux ne sont réalistes que dans les détails, mais pas dans leur ensemble."